CENTRAFRIQUE :
Les Centrafricains victimes d’une mafia internationale en bande très organisée
et très déterminée
La
France principalement, la communauté internationale et les Présidents de la
sous-région d’Afrique Centrale en générale payeront leurs erreurs en
Centrafrique. Dans quelques mois où années, Il y aura un effet de domino dans la
sous région qui sera la conséquence indiscutable de la mauvaise politique de
coaching de ces Présidents de la sous-région de l’Afrique centrale et la France.
Dans un conflit, il est vraiment nécessaire et important de prendre en compte
les vœux où le souhait des peuples autochtones dans le dessein de trouver une
solution rapide et efficace pour le retour effectif et durable de la paix entre
les belligérants et les victimes qui sont la population civile. Le cas de notre
pays nous laisse perplexe car c’est depuis bientôt deux ans que la
population civile centrafricaine est martyrisée. Les rebelles Seleka et
anti-balaka commettent des exactions, des braquages, viols d’une ampleur inouïe
en Centrafrique avec la bénédiction des pays voisins et de la France. La conférence de l’OUA à Malabo a montré
ses limites dans la résolution de la crise Centrafricaine et n’a accouché rien
de concret en matière des décisions importantes qui pourront aider les
Centrafricains dans le processus de la paix et de la réconciliation que le
gouvernement de transition a entamé depuis quelques mois. Cette conférence
montre très bien que le sort des Centrafricains est décidé par des personnes qui
ne sont pas des Centrafricains et de surcroit n’ont pas toutes les bases ou
variables fiables de la crise Centrafricaine et n’ont jamais mis pieds à Boda,
Kaga-Bandoro, Bossangoa,Yaloké, Grimari
et Bambari pour ne citer que ces quelques villes afin de connaitre la
souffrance ou les difficultés dans laquelle cette population martyrisée prise en
otage dans son propre pays et sur son propre territoire. C’est vraiment
frustrant et aberrant qu’on traite la Présidente de la transition Centrafricaine
Samba Panza comme une candidate au baccalauréat qui est repêchée et qui vient
passer l’oral pour le rattrapage devant les membres de jury qui sont les
Présidents Africains de la sous région et qu’on lui a demandé par la suite
d’attendre le résultat dans le couloir. C’est vraiment inadmissible et
inconcevable cette manipulation d’une méthode bestiale et de mauvais goût de
traiter une représentante légale d’une nation souveraine. Il faut noter que c’est Madame Samba
Panza qui représente les Centrafricains et qui de surcroit connait, maitrise la situation de son
propre pays. Elle pouvait proposer
des vrais solutions concrètes pour une sortie de crise dans son pays en
adéquation avec ces Présidents de la sous région d’Afrique Centrale. La décision
a été prise sans Madame Samba PANZA et les Centrafricains. Pour une seconde fois
la communauté internationale, la France et les Présidents Africains de la sous
région ont tout faux. Ils sont carrément à côté de la plaque. Je me pose la
question de savoir quel est le rôle de SAMBA Panza à la tête de ce pays qui n’existe que de
nom ? A quoi sert la Présidente Samba Panza désignée par les représentants
de la nation ? A quoi sert le gouvernement de Samba Panza pour qu’une telle
décision soit prise sans elle et sans le consentement des Centrafricains. Un
dit-on africain, les linges sales
se lavent en famille. Il n’est pas nécessaire que les problèmes
Centrafricano-Centrafricains soient traités par une bande des personnes qui ne
maitrisent pas la réalité Centrafricaine et le fond du conflit qui perdure dans
ce pays utopique. Certes il y a une chose très importante que la France, La
communauté internationale et les Président africains de la sous région doivent savoir pour trouver une solution
rapide aux problèmes des centrafricains. Les Centrafricains veulent la paix et
veulent trouver une solution rapide par un dialogue inclusif entre toutes les
parties en conflit et la société civile. Ce n’est pas la nomination d’un premier
ministre issu du nord de la Centrafrique qui va ramener la paix et la
réconciliation nationale. La plaie est très profonde et il faut des vrais
pansements pour éradiquer cette plaie. La haine, la vengeance, la méfiance entre
les communautés ne sont pas des variables à négliger dans le processus de la
paix et de la réconciliation nationale. C'est l’entêtement de la communauté
internationale, de la France et d’Idriss Déby qui se croit Roi de l’Afrique
Centrale qui a conduit où entraine cette désolation en Centrafrique et ils
persistent et signent en pensant qu’ils sont toujours sur les bonnes voies.
Combien de gouvernement d’union nationale a fait le feu Patassé ? Combien
de gouvernement d’union nationale a fait l’ancien Président Bozizé ? Le résultat est là aujourd’hui plus de
9000 morts et des maisons brûlées et les familles séparées ou contraint à
l’exil. Il va y avoir un transfert d’émotion car vous êtes encore au pouvoir et
vous manipulez, décidez le sort des Centrafricains et de la Centrafrique sans
les Centrafricains aujourd'hui mais c'est vraiment pour PLEURER DEMAIN ou FUIR
EN EXIL COMME TOUS CHEFS D’ETATS AFRICAINS QUI ONT PERDU LE POUVOIR. Vous êtes
entrain de creuser votre propre couloir d’une possible sortie du pouvoir et d’un
long passage et obligatoire à la CPI. Le pouvoir n’est pas éternel et il en est
de même pour un homme. Si quelqu’un n’a pas le pouvoir des peuples et se
cramponne au pouvoir, sachiez très bien que le pouvoir des peuples est sacré et
c’est la base même d’une vraie démocratie cela sous entend que tu n’as pas le
pouvoir en sens propre du terme et ce serait dommage. Dans toute chose il y a un
début et une fin car le pouvoir d’un homme n’est pas éternel mais celui du
peuple l’est. La preuve là et on peut se demander où sont passés ces hommes du
pouvoir qui se croyaient invincible et éternel ? Bokassa, Mobutu, Eyadema, Patassé,
Kolingba, Houphoeut Boigny, Leopold Sédar Senghor, Ngarta Tombolbaye, Jonas
Savimbi, Joseph Kabila, Marien Ngouabi pour ne citer que ceux là. La France et
la communauté Internationale ne doivent pas s’entêter pour rien et suivent
dogmatiquement Idiss Déby dans sa folie de grandeur. A François Hollande, la
victoire rapide et efficace en Centrafrique sera la condition ciné qua non et la
clé de sa réélection en 2017 sinon Adieu la Présidence Française. Dans ce cas de
figure, Hollande doit travailler main dans la main avec les Centrafricains en
vue de remédier rapidement à cette situation. La France et la communauté
internationale doivent écarter totalement ces trois éléments (Idriss Déby, Denis
Sassou Nguesso et les opposants Centrafricains) et travailler directement avec
les acteurs clés de cette crise à savoir ( la population civile Centrafricaine,
les anti-balaka et les de la Seleka) pour trouver une solution rapide et
efficace à cette crise qui perdure et favoriser le retour de la paix et la
sécurité sur l’ensemble du territoire. A aucun moment on ne peut pas demander à
un pyromane de venir éteindre le feu qu’il a allumé. C’est vraiment aberrant et
risqué pour les sapeurs pompiers. C’est l’avenir qui nous le dira. VIVE La
République Centrafricaine
PAR
BSP Bruno-Serge PIOZZA